Impact du #STRESS sur 9 fonctions #cognitives.
Le stress n'affecte pas seulement nos #émotions, il joue aussi sur notre fonctionnement cognitif au quotidien...
1. #Attention :
Le stress réduit notre capacité à maintenir notre attention et à nous concentrer. Il peut limiter notre capacité être totalement attentif, ce qui va impacter les performances scolaires et professionnelles (Arnsten, 2009).
Le stress a un impact significatif sur notre capacité à maintenir notre attention et à nous concentrer. Lorsque nous sommes stressés, notre système nerveux est en état d'alerte, ce qui peut entraîner une surcharge cognitive. Cette surcharge limite notre capacité à être totalement attentif aux tâches à accomplir, réduisant ainsi notre efficacité et notre productivité. Selon Arnsten (2009), le stress perturbe les fonctions exécutives du cerveau, notamment celles qui sont responsables de la concentration et de la prise de décision. En conséquence, les performances scolaires et professionnelles peuvent être gravement affectées, car les individus peinent à se focaliser sur les détails importants et à gérer leurs tâches de manière optimale. Ainsi, comprendre et gérer le stress devient crucial pour améliorer notre attention et nos performances dans divers aspects de la vie quotidienne.
2. #Mémoire :
Le stress chronique joue sur la mémoire de travail et altère la consolidation des souvenirs en mémoire, rendant plus difficile l'#apprentissage de nouvelles informations (Lupien et al., 2009).
le stress chronique a des effets néfastes sur plusieurs fonctions cognitives, notamment sur la mémoire de travail et la consolidation des souvenirs. La mémoire de travail, essentielle pour le maintien temporaire et la manipulation de l'information, est particulièrement vulnérable aux effets du stress prolongé. Lorsque le stress devient chronique, il interfère avec la capacité du cerveau à traiter et à retenir de nouvelles informations, rendant ainsi l'apprentissage plus difficile. Selon Lupien et al. (2009), le stress chronique altère les mécanismes neuronaux impliqués dans la consolidation des souvenirs, ce qui entraîne une diminution de la capacité à mémoriser de nouvelles données de manière efficace. Cette perturbation des processus de mémorisation affecte non seulement la rétention d'informations récentes mais également la récupération de souvenirs à long terme, ce qui peut avoir des répercussions significatives sur les performances académiques et professionnelles. En outre, la difficulté accrue à apprendre de nouvelles informations peut générer un cercle vicieux, où le stress induit par les difficultés d'apprentissage aggrave encore plus le stress, affectant ainsi davantage la mémoire et l'acquisition de connaissances
3. #Décision :
Sous pression, nous sommes plus susceptibles de prendre des décisions impulsives, souvent à court terme, au lieu de décisions plus réfléchies (Starcke & Brand, 2012).
Lorsque nous sommes sous pression, notre capacité à prendre des décisions réfléchies est considérablement diminuée. Le stress aigu et la pression intense nous poussent souvent à réagir de manière impulsive plutôt qu'à adopter une approche plus délibérée et rationnelle. En situation de stress, notre cerveau libère des hormones comme le cortisol, qui influencent les circuits neuronaux responsables de la prise de décision. Cette réaction peut nous amener à privilégier des solutions immédiates et à court terme, plutôt que de considérer les conséquences à long terme de nos choix. Selon Arnsten (2009), le stress peut perturber le fonctionnement du cortex préfrontal, la région du cerveau impliquée dans la planification et le contrôle des impulsions, nous rendant ainsi plus enclins à prendre des décisions hâtives et souvent moins judicieuses. Cette tendance à l'impulsivité sous pression peut avoir des répercussions négatives tant dans le cadre personnel que professionnel, car elle limite notre capacité à évaluer les situations de manière exhaustive et à choisir les meilleures options disponibles. En comprenant comment le stress affecte notre processus décisionnel, nous pouvons mettre en place des stratégies pour mieux gérer la pression et améliorer la qualité de nos décisions.
4. #Mouvement et parole :
Le stress affecte le contrôle de la motricité fine. Il va donc jouer sur l'écriture ou la parole notamment (Lundberg, 2005).
Le stress a un impact considérable sur le contrôle de la motricité fine, affectant ainsi des compétences essentielles telles que l'écriture et la parole. Lorsque nous sommes stressés, notre système nerveux central est mis sous tension, ce qui peut entraîner des perturbations dans la coordination motrice fine. Ces perturbations se manifestent par des difficultés à exécuter des mouvements précis et contrôlés, qui sont cruciaux pour des activités comme l'écriture manuscrite ou l'articulation des mots. Selon Lundberg (2005), le stress peut entraîner une diminution de la précision et de la fluidité des mouvements nécessaires pour ces tâches. Par exemple, une personne stressée peut éprouver des tremblements ou une raideur musculaire qui rendent l'écriture laborieuse et moins lisible. De même, le stress peut affecter la parole en perturbant le contrôle des muscles impliqués dans la production vocale, entraînant des hésitations, des bafouillages, ou une difficulté à articuler clairement. En conséquence, la capacité à communiquer efficacement, que ce soit à l'écrit ou à l'oral, peut être significativement compromise par le stress. Reconnaître l'influence du stress sur la motricité fine et mettre en place des stratégies de gestion du stress peuvent aider à maintenir la performance dans ces domaines essentiels.
5. Connexion #cerveau-corps :
Le stress perturbe la communication entre le cerveau et le reste du corps. On pourra alors avoir des maux de tête ou des troubles gastro-intestinaux (Chrousos, 2009).
Le stress a un impact significatif sur la communication entre le cerveau et le reste du corps, perturbant divers systèmes physiologiques. Cette perturbation peut se manifester par une variété de symptômes physiques, tels que des maux de tête fréquents et des troubles gastro-intestinaux. Selon Chrousos (2009), le stress chronique active l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), entraînant une libération excessive de cortisol. Cette hormone, bien que nécessaire pour les réponses de survie à court terme, peut devenir néfaste lorsqu'elle est constamment élevée, contribuant à des déséquilibres dans le corps. Par conséquent, les individus sous stress continu peuvent ressentir des douleurs et des inconforts qui sont directement liés à cette communication perturbée entre le cerveau et les systèmes corporels .
1. Chrousos, G.P. (2009). Stress and disorders of the stress system. Nature Reviews Endocrinology, 5(7), 374-381.
2. American Psychological Association. (n.d.). Stress effects on the body. Retrieved from https://www.apa.org/topics/stress-body
6. #Sommeil :
Le stress chronique perturbe clairement les rythmes circadiens, ce qui va conduire à des problèmes de sommeil et à une #fatigue diurne (Meerlo et al., 2008).
Le stress chronique a des effets profonds et perturbateurs sur les rythmes circadiens, qui sont essentiels pour réguler le cycle veille-sommeil. Cette perturbation des rythmes biologiques naturels peut entraîner de graves problèmes de sommeil, tels que l'insomnie ou des réveils fréquents durant la nuit. En conséquence, les personnes souffrant de stress chronique éprouvent souvent une fatigue diurne significative, affectant leur performance et leur qualité de vie. Meerlo et al. (2008) expliquent que le stress prolongé peut altérer la sécrétion des hormones régulatrices du sommeil, comme la mélatonine, perturbant ainsi le cycle circadien. Cette désynchronisation entre l'horloge biologique interne et les cycles environnementaux externes exacerbe les troubles du sommeil et la fatigue associée, créant un cercle vicieux difficile à rompre.
1. Meerlo, P., Sgoifo, A., & Suchecki, D. (2008). Restricted and disrupted sleep: Effects on autonomic function, neuroendocrine stress systems and stress responsivity. Sleep Medicine Reviews, 12(3), 197-210.
2.National Institute of General Medical Sciences. (n.d.). Circadian rhythms. Retrieved from https://www.nigms.nih.gov/education/fact-sheets/Pages/circadian-rhythms.aspx
7. #Sensation :
Sous stress, la sensibilité à la douleur augmente et les perceptions sensorielles peuvent être modifiées (Joëls et al., 2011).
Sous l'effet du stress, la sensibilité à la douleur tend à augmenter, et les perceptions sensorielles peuvent être significativement modifiées. Joëls et al. (2011) expliquent que le stress chronique influence les voies neuronales et les systèmes de régulation de la douleur, entraînant une hypersensibilité. Cette modification peut se traduire par une amplification des sensations douloureuses, où des stimuli normalement tolérables deviennent douloureux, un phénomène connu sous le nom d'hyperalgésie. De plus, le stress peut altérer la perception sensorielle globale, modifiant la manière dont le cerveau interprète divers stimuli environnementaux. Ces changements peuvent affecter non seulement la douleur physique, mais aussi d'autres sens, rendant l'individu plus réactif et parfois même plus sensible aux sons, aux lumières ou aux odeurs.
1. Joëls, M., Baram, T.Z. (2009). The neuro-symphony of stress. Nature Reviews Neuroscience, 10(6), 459-466.
2. American Psychological Association. (n.d.). Stress effects on the body. Retrieved from https://www.apa.org/topics/stress-body
8. Cognition #sociale :
Le stress gêne notre capacité à comprendre et à réagir adéquatement aux signaux sociaux, ce qui va impacter nos interactions sociales et émotionnelles (Dickerson & Kemeny, 2004).
Le stress a un effet profondément perturbateur sur notre capacité à traiter et répondre aux signaux sociaux, ce qui affecte négativement nos interactions sociales et émotionnelles. Cette réaction est bien documentée dans la littérature scientifique, notamment dans l'étude de Dickerson et Kemeny en 2004. Le stress, en activant les réponses physiologiques et psychologiques du corps, peut diminuer notre capacité à percevoir correctement les intentions ou les émotions d'autrui, ce qui rend les interactions moins efficaces et plus conflictuelles. Cette altération de la perception sociale sous stress peut engendrer des malentendus et des réactions inappropriées, ce qui peut exacerber le stress et affecter les relations à long terme. Comprendre ces mécanismes est crucial pour développer des stratégies efficaces pour maintenir une communication claire et empathique même dans des situations stressantes (Dickerson & Kemeny, 2004).
9. #Conscience :
Il trouble notre conscience de nous-même, notre auto-réflexion, et joue sur notre #estime de soi et notre capacité à nous autoévaluer (Gallagher et al., 2009).
Le stress a également un impact significatif sur notre conscience de nous-même, perturbant notre capacité à l'auto-réflexion, ce qui peut altérer notre estime de soi et notre capacité à nous autoévaluer de manière réaliste. Selon Gallagher et al. (2009), le stress chronique peut mener à une vision de soi négative ou déformée, car il interfère avec les processus neurocognitifs essentiels à l'évaluation de soi. Cela se manifeste souvent par des sentiments d'insuffisance ou de doute sur ses propres capacités, ce qui peut conduire à une faible estime de soi. La perturbation de ces capacités d'auto-réflexion empêche également l'individu de s'engager pleinement dans des expériences d'apprentissage personnel et de croissance, étant donné que la capacité à se remettre en question et à tirer des leçons des expériences passées est compromise. Reconnaître et comprendre l'impact du stress sur ces aspects de la psyché peut aider à mettre en place des stratégies de gestion du stress plus efficaces, contribuant ainsi à une meilleure régulation émotionnelle et à une plus grande résilience (Gallagher et al., 2009).